La ferme de Bérénice

C’est en 2011 et à tout juste 20 ans que Bérénice WALTON reprend l’exploitation agricole de ses parents, la ferme des Palus, à Arveyres. Mais c’est dès le plus jeune âge que lui vient sa passion pour l’élevage, transmis par ses parents. Elle entreprend et obtient alors son BEP agricole et Bac pro « Conduite et gestion » et reprend l’exploitation de boeufs bazadais, une race rustique, réputée pour sa viande persillée, fine et goûteuse, ce qui fait sa notoriété dans la région. Très rapidement, elle souhaite développer et moderniser ce qui est devenue la Ferme de Bérénice, tout en préservant la tradition.

Bérénice Walton

Elle entame alors des travaux afin d’offrir un meilleur confort aux bêtes et des aménagements pour organiser divers événements. Elle augmente également le cheptel de vaches mères et propose davantage de veaux de lait bazadais. Mais cela a un prix et cela se compte en charge de travail ! Afin d’obtenir une qualité optimale à la viande, cela nécessite des efforts quotidiens, amplifiés entre la mi-décembre et début avril qui correspond à la période de vêlages, où il faut surveiller les veaux jour et nuit.

En continuant de préserver son mode d’élevage et de défendre sa vision du métier, Bérénice souhaite faire partager avec sa clientèle les saveurs parfois oubliées d’une production devenue rare aujourd’hui. Elle reste également très attachée aux traditions girondines et particulièrement à sa gastronomie.

La Ferme de Bérénice compte aujourd’hui, sur son exploitation de 200 ha de prairies, un troupeau d’une quarantaine de mères de race Bazadaise dans la plus pure tradition. S’ajoutent à cela une cinquantaine de bœufs à surveiller. L’élevage se nourrit principalement d’herbe l’été et de foin l’hiver (mais produit au mois de juin sur l’exploitation). Les animaux, quant à eux, sont dans les pâtures de mi-avril à mi-décembre puis rentrent dans l’étable pendant 4 mois. Grâce, notamment, à la nourriture des bêtes qui provient essentiellement de la propriété, l’exploitation peut vivre en quasi-autonomie.

Les 3 objectifs de départ de Bérénice Walton étaient de produire une viande de qualité, de travailler en circuit court et de manière locale. On peut dire qu’aujourd’hui, le travail de la jeune éleveuse concernant l’alimentation de ses bêtes, la production du fourrage, l’approvisionnement local et la protection de l’équilibre environnemental de la zone humide qui l’entoure, sont autant de preuves de son engagement pour une agriculture durable.

Et ce n’est pas fini puisque la Ferme de Bérénice se modernise avec la construction d’un nouveau bâtiment très innovant d’ici quelques mois, pour toujours mieux élever et proposer des produits de grande qualité.

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